Les 10 avantages de construire en biosourcé

Les 10 avantages

de construire en biosourcé

Des performances thermiques et
hygrothermiques

Les matériaux biosourcés possèdent des propriétés allant bien au-delà de leur seule performance thermique pour l’isolation des bâtiments. Ce sont des matériaux poreux et hygroscopiques, les rendant efficaces pour réguler les variations de température et d’humidité à l’intérieur des bâtiments : c’est le comportement hygrothermique. Cette caractéristique les rend aussi plus stables dans le temps que des matériaux synthétiques. Les matériaux biosourcés offrent aussi d’excellentes propriétés acoustiques, souvent supérieures à celles de leurs homologues conventionnels.

Un confort sain, été comme hiver

Issus de ressources naturelles, les matériaux biosourcés sont réputés pour offrir une grande qualité d’air intérieur. Leur seuil d’émission de composés organiques volatils (classe A+ en général) est inférieur à la classe européenne la plus exigeante et certains ont même des capacités dépolluantes. Les parois biosourcées retardent également les transferts de chaleur à l’intérieur des parois –  c’est le déphasage thermique. Cette caractéristique propre aux isolants biosourcés permet d’assurer un confort à l’intérieur des bâtiments été comme hiver .

Des matériaux fiables, validés techniquement

Les matériaux biosourcés répondent aux mêmes standards de qualité que tous les autres matériaux de construction : ils sont soumis aux mêmes cadres normatifs et réglementaires. À ce titre, les isolants biosourcés disposent généralement d’avis techniques, et un grand nombre d’entre eux bénéficient de la certification Acermi qui garantit leur performance thermique. Concernant la règlementation environnementale, bon nombre de produits biosourcés possèdent désormais une fiche de déclaration environnementale et sanitaire (FDES) vérifiée (tierce partie indépendante), se positionnant favorablement pour la RE2020.

Une ressource
renouvelable et recyclable

Bois d’œuvre, isolants en fibres végétales, construction en bottes de paille… Les matériaux biosourcés sont issus de la biomasse végétale ou animale. Cette matière première est renouvelable par nature, et dans le cas de certains matériaux (ouate de cellulose ou coton), elle est issue du recyclage. La filière dans son ensemble travaille activement pour concevoir des produits à faible impact, et qui pourront être plus facilement valorisés en fin de vie. Des projets de recherche sont en cours pour identifier et développer des filières de valorisation, notamment de recyclage, pour les solutions biosourcées pour le bâtiment.

Un moyen de réduire
le bilan carbone de la construction

La construction d’1m2 de bâtiment neuf émet en moyenne 1,5 tonne équivalent CO2 sur une durée de vie de 50 ans.  60% de ces émissions sont liées à la construction (et particulièrement aux matériaux) et 40% à l’exploitation. Les matériaux de construction biosourcés permettent de réduire le bilan carbone de la construction : leur fabrication réclame de faibles besoin énergétiques. Par ailleurs, issus majoritairement de biomasse végétale, ils captent le CO2 de l’atmosphère et le stockent pendant toute la durée de vie du bâtiment.

Par exemple, 1 M3 de bois de structure représente 1500 kg de CO2 consommés pour 1800 kg stockés (source : FCBA).

Des solutions compétitives

Si elle fut considérée comme un frein au cours des premières années de développement des produits biosourcés, la question de leur compétitivité ne fait plus débat au regard des bénéfices qu’ils offrent et des coûts indirects qu’ils permettent de maîtriser. De nombreux exemples en attestent dès lors que l’on prend en compte le coût global d’une construction : les économies d’énergie générées par le confort d’été, le développement de la préfabrication des solutions biosourcées facilitant leur mise en œuvre, la durabilité des produits… 

Un choix de matériaux
allant du gros œuvre à la finition

Les matériaux biosourcés couvrent un large éventail d’applications et sont adaptés aussi bien en construction neuve qu’en rénovation. Certains, tels que le bois d’œuvre ou les isolants en fibres végétales, sont désormais couramment utilisés par les professionnels de la construction. D’autres solutions  se développement rapidement : la construction en bottes de paille, les bétons et mortiers végétaux, les matériaux composites à base de bois ou de chanvre, les produits d’aménagement intérieur tels que les peintures, revêtements de sols ou muraux, etc.

Une mise en œuvre maîtrisée

Comme les autres produits de construction, les matériaux biosourcés disposent d’avis techniques et de règles professionnelles détaillés explicitant leurs conditions de mise en œuvre. Depuis de nombreuses années, les fabricants de produits biosourcés ont aussi mis l’accent sur la formation des professionnels du bâtiment, gage de l’efficacité et de la longévité des installations. Les bureaux d’étude et de nombreux réseaux d’artisans qualifiés dans toute la France maîtrisent parfaitement leurs spécificités.

Des matériaux fabriqués
par des professionnels reconnus

Représentant une part croissante de l’industrie de la construction française, les fabricants de matériaux biosourcés récoltent et transforment chaque année plus de 200 000 tonnes de fibres végétales ou issues du recyclage. Certains s’engagent pour apporter des garanties aux utilisateurs en termes de certifications. Ainsi, comme la norme européenne n’impose pas de pourcentage minimum de biomasse dans la composition des produits, plusieurs fabricants s’appuient sur le Label Produit Biosourcé.
Certains sont adhérents de l’AICB pour répondre aux enjeux sociétaux et économiques de de demain, en agissant pour préserver les ressources.

Une filière française créatrice d’emplois

Les entreprises du biosourcé s’appuient sur les secteurs agricoles et sylvicoles français, auxquels elles apportent de nouveaux débouchés et des revenus supplémentaires estimés à environ 600 millions d’euros par an. Elles ont mis au point des filières d’approvisionnement en circuits courts et leurs usines sont implantées au plus près des ressources locales. En 2020, ces filières représentent de 3 000 à 4 000 emplois non délocalisables, répartis dans plusieurs régions françaises.